Les hôtels particuliers des Bonaparte à Paris, du Directoire à l'Empire
L’ED 441 a le plaisir de vous inviter à la soutenance de thèse de Pauline TEKATLIAN, préparée sous la direction de Jean-Philippe GARRIC :
Les hôtels particuliers des Bonaparte à Paris, du Directoire à l'Empire.
La place des galeries d'art
11 décembre 2024,
14h00, Galerie Colbert – 2, rue Vivienne – Paris 2e – Salle Vasari (1er étage)
Jury
Jean-Philippe GARRIC, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur de thèse
Youri CARBONNIER, Université d’Artois, rapporteur
Marie-Luce PUJALTE-FRAYSSE, Université de Poitiers, rapporteur
Natacha COQUERY, Université Lumière Lyon 2
Jörg EBELING, Centre allemand d'histoire de l'art de Paris
Thierry LENTZ, Institut catholique d'études supérieures
Résumé
Beauharnais, Bonaparte, Borghèse, Fesch ou encore Murat, autant de prestigieux noms qui ont traversé l’histoire et sont restés attachés aux plus beaux hôtels particuliers de Paris. En l’espace de vingt ans, Napoléon et sa famille, arrivés dans la capitale sous la Révolution française, vont gravir les échelons pour atteindre les plus hauts sommets du pouvoir et fonder une dynastie Impériale. Suivant leur ascension sociale, leurs résidences parisiennes évoluent selon leurs moyens financiers, leurs obligations statutaires, leurs situations familiales, et leurs goûts personnels.
À travers l’étude des maisons et des hôtels particuliers, qu’ils ont loués ou achetés entre le Directoire et la fin de l’Empire, cette recherche éclaire la question du devenir de ces demeures après la chute de l’Ancien Régime. Elle déconstruit l’idée que dans ces édifices seuls le mobilier et le décor auraient été changés pour s’adapter au nouveau style en vigueur, en montrant qu’il existe une adaptation du modèle distributif de l’hôtel aristocratique qui cherche à répondre aux obligations d’une résidence d’Altesse impériale.
Si les domiciles des Napoléonides répondent au besoin de représentation de leurs propriétaires, nombre d’entre eux vont aussi, dans ces écrins luxueux, cultiver leur goût pour les collections d’œuvres d’art. Une passion qui impacte la composition architecturale des hôtels particuliers avec la création de galeries. Cet objet architectural, définit par les pratiques sociales de l’ancienne aristocratie qui l’avait un temps délaissé, connaît un renouveau dans les hôtels de la famille Bonaparte.
Mots-clés
Hôtel particulier, Galerie, Bonaparte, Collectionnisme, Distribution, Paris, Palais, Architecture