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Soutenance

Paul Iribe, aux sources de l’Art déco. Ampleur et complexité d’une œuvre protéiforme

L'ED441 a le plaisir de vous inviter à la soutenance de thèse de Lucie Barizet, préparée sous la direction de Stéphane Laurent :

Paul Iribe, aux sources de l’Art déco. Ampleur et complexité d’une œuvre protéiforme

Mercredi 18 décembre 2024 à 9h00

Galerie Colbert - 2, rue Vivienne - Paris 2e - Salle Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (rez-de-chaussée)

Jury

Claire Maingon, Maîtresse de conférences HDR, Université de Rouen, Rapporteur
Roxane Hamery, Professeur des Universités, Université de Rennes 2, Rapporteur
Jérémie Cerman, Professeur des Universités, Université d’Artois, Examinateur
Stéphane Laurent, Maître de conférences HDR, Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne, Directeur de thèse

Résumé

Tour à tour, caricaturiste, journaliste, décorateur, créateur de bijoux, scénographe, metteur en scène, costumier… Suivre l’itinéraire artistique de Paul Iribe, c’est à la fois suivre la voie d’un artiste original, farouchement attaché à sa liberté, mais aussi les problématiques esthétiques auxquelles se confrontent les artistes décorateurs modernes en ces années d’avant-guerre où la « querelle du cosmopolitisme » bat son plein. C’est appréhender la complexité de cette période charnière, passage d’un style à un autre, de l’Art nouveau à l’Art déco. Ce « nouveau style », qui s’élabore dans les années 1910 doit au moins autant à Paul Iribe qu’à des figures aujourd’hui emblématiques de cette transition, tel André Groult.
Néanmoins, en s’exilant aux États-Unis, à la fin la guerre, il passe à côté de l’effervescence des années 1920 et disparait de l’actualité parisienne. De retour en France, c’est un oublié. L’aigreur pointe. Le décorateur audacieux des années d’avant-guerre laisse place à un virulent pamphlétaire. Il se lance alors dans une cabale contre l’art de son temps, mais sont-ce là vraiment ses convictions ?

Mots-clés

Art déco – ensemblier – cosmopolitisme – décor de cinéma