Soutenance de thèse / Florence Bousquet / Les ZAC parisiennes de 1969 à 2002. Des laboratoires urbains au temps du « retour à la ville »
L’ED 441 a le plaisir de vous inviter à la soutenance de thèse de Florence Bousquet, préparée sous la direction du Professeur Jean-Philippe Garric :
Les ZAC parisiennes de 1969 à 2002.
Des laboratoires urbains au temps du « retour à la ville »
27 novembre 2025
9h00, ENSA Paris-Belleville, salle Bobenriether
Jury
Jean-Philippe Garric, professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
André Lortie, professeur, ENSA Paris-Belleville
Isabelle Chesneau, professeure, ENSA Paris-Malaquais
Xavier Desjardins, professeur, Sorbonne Université
Éléonore Marantz, maîtresse de conférences, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Nathalie Roseau, professeure, Ecole nationale des Ponts et Chaussées
Résumé
Si les théories projectuelles de la production de la ville des trois dernières décennies du XXe siècle – l'architecture urbaine via les apports de la typo-morphologie, puis le Projet urbain et le projet métropolitain – ont fait l'objet d'un nombre croissant d'études, leur pendant opérationnel a cependant été moins étudié jusqu'a présent. Entre 1969 et 1995, les Zones d'aménagement concerté (ZAC) parisiennes constituent les lieux expérimentaux d'application d'une doctrine du « retour a la ville » élaborée par l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR) dans les années 1970, melant références a l'architecture parisienne et recherche d'optimisation formelle. En résultent des nouveaux quartiers que l'on pourrait caractériser par une recherche de continuite compromise. Dans une période en quete de références opérationnelles de nouveaux quartiers batis, les ZAC parisiennes ont constitué dès lors des modèles, ou des contre-modèles, largement diffusés, discutés et débattus par la scène architecturale. Cette thèse s’applique a expliciter tout d’abord le contexte institutionnel qui a permis de faire évoluer l’urbanisme opérationnel parisien d’une architecture de « tours et de barres » a une architecture plus proche des formes de la « ville traditionnelle ». Elle s’attache ensuite a expliciter le processus de conception de ces ZAC entre 1969 et 1995 particulièrement, période au cours de laquelle trois generations de ZAC peuvent etre distinguées (de 1969 a 1975, de 1975 a 1983 puis de 1983 a 1995). Elle évoque enfin la diffusion et la réception de ces projets du milieu des années 1980 a 2002, saisis comme des Projets urbains dès la fin des années 1980 et considérés comme des modèles ou critiqués.