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Soutenance

Soutenance de thèse / Guillaume Blanc / L'utopie de la civilisation de l'image Usages et valeurs de la photographie en France dans les années 1950

L'utopie de la civilisation de l'image Usages et valeurs de la photographie en France dans les années 1950

L'ED441 a le plaisir de vous inviter à la soutenance de thèse de M. Guillaume Blanc, préparée sous la direction de M. Michel Poivert :

L'utopie de la civilisation de l'image  Usages et valeurs de la photographie en France dans les années 1950

1er juillet 2022

14h00, salle Benjamin, Galerie Colbert

 

Jury
Olivier Lugon, Université de Lausanne
Michel Poivert, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Bertrand Tillier, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Sarah Wilson, Courtauld Institute
Dominique de Font-Réaulx, Musée du Luvre
Dominine Versavel, Bibliothèque nationale de France
 

Résumé
L’idée d’une « civilisation de l’image » trouve son origine en France dans les années 1950. L’expression est surtout employée dans les décennies qui suivent pour déplorer la prolifération des images et la démission progressive du texte, mais d’autres, au début des années 1950, la considéraient comme une utopie : Alfred Landucci (1897-1962), président de Kodak-Pathé, Paul Sonthonnax (1926-2007), rédacteur en chef de Photo-Monde et bientôt secrétaire général du Centre international de la photographie ou encore Albert Plécy (1914-1977), rédacteur en chef de Point de vue – Images du monde puis fondateur de l’Association des Gens d’images. Ils estiment que la photographie souffre d’un sous-emploi, alors qu’elle est un moyen à la hauteur de leur temps, qui exige rapidité, commodité et internationalité. À leurs yeux, il est temps de réconcilier l’humanité avec les images et de lui faire mesurer tout ce que l’image peut lui apporter. Landucci projette ainsi d’installer le salon de l’industrie photographique au Grand Palais, sur le modèle du Salon des Arts ménagers, afin de gagner un public plus large. Il entreprend en ce sens un plan de modernisation de la photographie, au sein duquel Paul Sonthonnax et Albert Plécy font figure d’éminences grises ou de promoteurs. Ce plan consiste en la modernisation des méthodes de production et de vente, une « propagande collective » destinée à inciter le public à photographier et la réorganisation de la profession photographique. Il débouche sur la tenue en 1955 de la Biennale Photo-Cinéma-Optique au Grand Palais, au cours les « Rencontres sur le rôle de l’image dans la civilisation contemporaine » définissent la « civilisation de l’image ».