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Soutenance

Soutenance de thèse / Marine Roberton / Louis Galloche (1670-1761). L’ordre de la peinture

L’ED 441 a le plaisir de vous inviter à la soutenance de thèse de Marine ROBERTON, préparée sous la direction du professeur Étienne Jollet.

Vendredi 16 décembre 2022
À 12h30, salle Fabri de Peiresc, Galerie Colbert


Jury

Susanna CAVIGLIA-BRUNEL, Associate Professor of Art, Duke university   
Christine GOUZI, Professeure des universités, Sorbonne Université  
Étienne JOLLET, Professeur des universités, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Martial GUEDRON, Professeur des universités, université de Strasbourg
Sophie RAUX, Professeure des universités, Université Lyon 2   

Résumé

Né au sein d’une famille de marchands, Louis Galloche appartient à la petite bourgeoisie parisienne. Son père, qui nourrit pour lui de grandes ambitions, confie son éducation aux Jésuites dans l’espoir de le voir un jour accéder à des fonctions importantes, mais sa scolarité révèle surtout sa grande dévotion. Un moment tenté par les ordres, il renonce au monde des offices afin de se consacrer à la peinture, sa vocation. Le choix de ce métier, qui lui permet de vivre ses convictions religieuses tout en donnant libre cours à ses appétences artistiques, est tout à fait révélateur de sa personnalité. Louis Galloche est en effet un homme de la synthèse. Formé au métier de peintre dans l’atelier de Louis de Boullogne le Jeune, il élabore une esthétique qui mêle les leçons de son maître à celles des Jésuites et qui trahit son très haut degré d’éducation. De retour de Rome, il travaille pour les églises et les couvents parisiens et fonde une « école » au sein de laquelle il forme notamment François Lemoyne et Charles-Joseph Natoire. Agréé à l’Académie royale de Peinture et de Sculpture en 1703, il en gravit tous les échelons et accède ainsi au grade de chancelier en 1754. Compte tenu de son statut, il contribue activement à la mise en œuvre des différentes politiques de cette institution. Il participe aux concours de 1727 et de 1747. Il expose aux Salons et reçoit plusieurs commandes royales entre 1720 et 1750. Lorsque Charles-Antoine Coypel est nommé directeur de l’Académie, Louis Galloche adhère sans réserve à ses réformes. C’est notamment dans ce contexte qu’il écrit et qu’il lit, au cours de quatre conférences, entre 1750 et 1753, son Traité de peinture.

Mots-clés

Louis Galloche, Jésuites, Peinture, Peinture religieuse, Théorie de l’art, Académie royale de Peinture et de Sculpture, Ancien Régime, XVIIIe siècle.