Soutenance de thèse / Yves Di Domenico / Étienne Parrocel, dit le Romain (Avignon, 1696 – Rome, 1775). Un peintre avignonnais à Rome au XVIIIe siècle
L’ED 441 a le plaisir de vous inviter à la soutenance de thèse de M. Yves Di Domenico, préparée sous la direction de M. Étienne Jollet, professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et M. François-René Martin, professeur, École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et directeur du Centre de recherche de l’École du Louvre :
Étienne Parrocel, dit le Romain (Avignon, 1696 – Rome, 1775).
Un peintre avignonnais à Rome au XVIIIe siècle.
Samedi 10 décembre 2022
à 14h à la Galerie Colbert – 2, rue Vivienne – Paris 2e – Salle Demargne
Jury
Mme Liliana BARROERO, Professeure émérite, Université Roma Tre, rapporteur
Mme Émilie BECK SAIELLO, Maîtresse de conférences, Université Sorbonne Paris Nord, examinateur
M. Frédéric COUSINIÉ, Professeur des universités, Université de Rouen Normandie, rapporteur
Mme Christine GOUZI, Professeure des universités, Sorbonne Université, examinateur
M. Étienne JOLLET, Professeur des universités, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur de thèse
M. François-René MARTIN, Professeur à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et directeur du Centre de recherche de l’École du Louvre, codirecteur de thèse
Résumé
Si le voyage à Rome faisait partie de la formation de la plupart des artistes français au XVIIIe siècle, peu d’entre-deux eurent la possibilité ou firent le choix de s’installer dans la Ville éternelle. A travers cette thèse, nous examinons la question du départ pour Rome sans passer par une formation parisienne et son impact dans la manière d’organiser une carrière à travers le cas du peintre avignonnais Étienne Parrocel. Il amène à s’interroger sur la signification d’être un artiste avignonnais à Rome en cette première partie du XVIIIe siècle. En d’autres termes, le statut pontifical d’Avignon a-t-il facilité l’installation et l’intégration d’Étienne Parrocel à Rome, la capitale ?
Cette étude contribue aussi à comprendre la signification du surnom de « Romain » qui fut attribué à l’artiste. Dans un climat d’ignorance et d’incompréhension réciproques entre les deux écoles de peinture française et italienne, l’exemple d’Étienne Parrocel permet de rendre encore un peu plus compréhensible la Rome du début du XVIIIe siècle.
C’est dans ce centre culturel et artistique international le plus en vue du moment que nous suivons le peintre d’histoire en interrogeant les rapports entre l’œuvre, la vie et ses interactions avec son milieu et ses réseaux.
Mots-clés
Avignon, Rome, peinture, art religieux, réseaux, XVIIIe siècle.